mercredi 24 décembre 2008

A fond les boules !

La nouvelle génération du titre racoleur arrive.

Comment vous souhaiter un joyeux Noël ?

Avec une zoulie image par exemple ?

Avec un dessin ? Hin hin... non.

Avec une vidéo ? Ho ho... non.


J'ai cherché longtemps l'image qui correspondrait parfaitement à tout ce que je pourrais vous souhaiter pour ces fêtes de Noël.

Il est d'ailleurs effrayant de s'apercevoir qu'il suffit de taper "noel" ou "christmas" pour tomber sur des nanas à poil. Le bon goût n'a plus de limites, j'vous dis.

Après avoir passé les 5 premières pages, les mères Noël en petite tenue (voir pas de tenue du tout), les lutins coquins (si si) et autres kitscheries et mangas porno-soft, j'ai fini par me résigner.


J'ai donc choisi le plus kitsch que j'aie pu trouver.



Avec l'image qui va bien avec, je vous souhaite donc un


NOYEUX JOYELEUH !






mardi 23 décembre 2008

Bring out your dead !


Dimanche soir.

Je suis couchée, mon cher et tendre lave ses quenottes.
Il arrive tout paniqué dans la chambre à coucher.

- J'ai un truc noir dans la bouche !
- Hein ?
- J'ai un truc noir dans la bouche !!!
- Où ça ?
- DANS LA BOUCHE !!!
- Oui mais où dans la bouche ?
- Là !!!

- Montre...

La lampe de poche arrive à la rescousse, je regarde.
Aaaah beurk !!!
C'est quoi ce truc ???

Regardes-y de plus près ma fille, n'ai pas peur, ça va pas te sauter à la figure. Enfin... normalement.

Aaaah mais c'est une poche de sang !
Dans la bouche, sur la muqueuse de la joue gauche.

Résumons...
Mon homme, que j'ai choisi parmi tout les autres qui se bousculaient au portillon de la voisine, a réussi, en se brossant les dents, à se faire un bleu, dans la bouche.

Ma très chère deuxième partie de mon couple est médecin. Je ne vais pas expliquer ce que ça veut dire, le vieux proverbe "les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés" fera l'affaire pour comprendre la suite.

Enfin couchés, j'entends Monsieur qui joue avec sa poche de sang avec sa langue.

- Laisse-le tranquille !
- Mais je fais rien !
- Arrête, je t'entends.
- C'est peut-être un angiome...
- Nan, je pense pas.
- ...
- ...
- ...
- Arrête de le tripoter, fous-lui la paix !
- Mais je fais rien !
- Grrrrrmmmmrrrrrmmmm.
- En fait ça pourrait être autre chose aussi.
- Ah ouais ? Quoi donc ?
- Ben... ya une maladie comme ça, qui fait des espèces de pustules...
- Oui pis c'est quoi ?
- ...........
- Hmmmm.
- La peste.

Le nouveau surnom de mon chouchoupidou d'amiiiououour est donc tout trouvé.

Dites bonjour au pestiféré !






Monty Python






lundi 22 décembre 2008

Le micro sous la gorge de pas n'importe qui





LA VOILA ! Après plusieurs jours d'attente insoutenable, ma victime a fini par la terminer, cette fabuleuse interview.

Pas trop tôt.

Mais qui est-elle cette pauvre chose qui a dû, bon gré mal gré (en l'occurrence à grands renforts de "Traîtresse !" "Tu me plantes un couteau dans le dos !" etc) se plier à ma volonté et répondre à des questions toujours plus raffinées ?

J'ai eu la bonne idée, la joie, le bonheur sadique d'infliger ma torture à nulle autre que ma "coéquipière", ma compagne de fortune pour cette aventure magnifique qu'est Le Micro Sous La Gorge. J'ai nommé :

Valérie, avec son blog Pause Café



Il paraît qu'elle a souffert. Son supplice se devait d'être sans commune mesure. Il ne pouvait en être autrement.

Et voilà le résultat...



1. Cinq mots clefs pour résumer ton blog (ouais j’en veux cinq, c’est comme ça et pas autrement).

1)Le
2)Blog
3)D’une assistante sociale
4)Mais
5)Pas seulement


2. Si ce n’était pas « Pause Café », ça aurait été quoi ?


Ici Joëlle Mazart



3. Tu aimes les marmottes ?


Je hais les marmottes. Ces saloperies de bestioles passent leur temps à roupiller dans leur doudoune naturelle, et ça c’est le rêve de toute une vie pour moi. Je trouve cette situation totalement injuste et inacceptable. (je songe à créer une association anti-marmottes)



4. T’as plus de visites que moi. Tu m’expliques ?


Ne le dis à personne, s’il te plait, mais en fait, j’ai crée une bannière publicitaire : « clique ici pour gagner 10 euros », qui amène les gens directement sur mon blog. Ca marche plutôt pas mal, mais je reçois beaucoup de mails de menaces…



5. A quoi ressemble le petit carnet où tu notes tes fabuleuses idées d’articles ?


En vérité, j’en ai deux, mais j’utilise surtout celui-là :





6. Si Bridget pouvait parler, elle te dirait quoi ?


Bridget : « Pourquoi tu ne passes pas le permis, Valérie ? »

Valérie : « Si j’ai une voiture, j’ai trop peur que tu oublies les enfants dedans. »



7. Comment se passe une cure de désintoxication d’internet ?


Excellente question. Ca peut être utile à beaucoup de gens, j’aime partager mes expériences.

Alors d’abord, t’as comme des fourmillements dans le bout des doigts. Tu ne peux pas d’empêcher de tapoter frénétiquement toutes les surfaces que tes doigts croisent…Ensuite, la nuit, au lieu de rêver peinard, tu te mets à imaginer des tas d’articles hilarants, d’imaginer les commentaires de chacun de tes lecteurs, et les réponses que tu leur ferais. Il n’est pas impossible que tu ressentes quelques vertiges, et que tu doives supporter des sueurs intempestives et extrêmement désagréables. Ton humeur en prendra un coup également. Gare à celui qui te dira un mot de travers (j’ai moi-même cassé la figure à une jeune femme qui me demandait son chemin).

Bref, je ne peux que déconseiller cette expérience à quiconque : vous êtes mordus : eh bien mieux vaut le rester.



8. J’aimerais bien avoir une photo (ou un dessin) de ton ordinateur tout petit rikiki. Tu peux faire ça pour moi ?


Ah oui. Ca c’est un vrai problème. Cet ordinateur est vraiment, vraiment trop petit. C’est extrêmement pénible.





9. Combien de toudoux au biscuit as-tu déjà mangés tout crus ?


Tu veux vraiment que j’ai des soucis avec la ligue de protection des toudoux (http://www.lestoudouxforever.com), toi ou quoi ??



10. Quand est-ce que tu te débarasses de tes enfants, que tu écrives plus ?


Ecoute, déjà j’ai des problèmes avec les services sociaux depuis que j’ai avoué que je les plantais devant la télé avec un paquet de chips et une bouteille de coca pour surfer…je vais pas non plus à chaque fois coucher mes aveux sur papier, hein.



11. Tu baves pendant la nuit ?


Pendant la nuit, non. Uniquement pendant la sieste au bureau.



12. Je pense que tout le monde veut une photo de JP. Voilà le défi à relever pendant cette semaine.


Eh bien…c’est bien parce que c’est toi (et surtout que tu m’as frappée pour cela)





13. Pourquoi le scotch colle ?


Alors ça tombe bien, parce que je suis une spécialiste de la question (comment as-tu deviné, d’ailleurs ?). En effet, j’ai écrit une thèse à ce sujet, intitulée « De la collitude du rouleau adhésif, ou expériences simultanées d’application scotchesque sur les membres inférieurs et supérieurs des emmerdeurs en milieu hostile ». Je t’invite à parcourir ce travail de fond, dans lequel je reviens avec précision sur l’histoire du rouleau adhésif, qui à sa création, effectivement, ne collait pas.



14. Tu ne parles jamais de ton homme, le père de tes enfants et l’amour de ta vie. Est-il si ennuyeux que ça ?


Alors ça, vois-tu, c’est assez faux, j’en parle ICI et LA

On dirait que tu n’as pas trop lu mon blog, toi…t’es arrivée par hasard en cliquant sur une bannière ??



15. Si tu devais tuer quelqu’un, là tout de suite, ce serait qui ?


Ben écoute, je crois que tu es la victime toute désignée, surtout après m’avoir littéralement planté un couteau dans le dos. Toi, ma co-équipière…ma compagne de tortures blogguesques, me faire ça, à moi…Judas ! Je ne peux même pas décrire à nos chers lecteurs les menaces et les coups subits pour cette interview…à la limite du tolérable.



16. Champ libre sur la 16, dis-nous quelque chose de bien !


Quelque chose de bien.


vendredi 19 décembre 2008

J'ai cru voir un Rominet

Ah chuis trop sympa.

Ouais, carrément.

Malade, over-occupée, over-stressée, super plus envie de rien faire en attendant mes quelques jours de vacances qui vont pas tarder...

Malgré tout ça, je pense à toi.
Toi qui attends mon N'imp du vendredi avec tellement de frénésie que t'en peux plus de trépigner devant ton ordi.

Ben vraiment, je suis trop sympa.
Parce qu'en plus de penser à toi, je pense aussi aux gens qui ont vachement envie de se foutre de ma tronchounette.


YA DE NOUVEAU DE LA VIDEOOOOOOOOO !!!


Alors, heureux ?




(Précisions : cette vidéo magnifique est ce qu'on appelle un one-shot. Un seul plan. Mais sa particularité est aussi d'être une seule prise. J'ai fait l'effort de prendre le premier résultat et de le balancer comme ça, advienne que pourra.

La merveille qui apparaît dans ce film digne de la palme d'or fut achetée hier dans la capitale où c'est que y a des magasins trop bien. Oui, je l'ai déjà dit, je le redis et je n'hésiterai pas à le dire encore.

Je n'ai pas peur du ridicule, on l'aura remarqué.

Alors maintenant, lecteur avide de mes productions souvent douteuses, amuse-toi !)






jeudi 18 décembre 2008

Allo micro ?


Pour diverses raisons techniques et à cause de la grande feignasse qu'est ma victime, le micro sous la gorge n'aura pas lieu cette semaine.


Si ma victime daigne se sortir les pouces de l'orifice anal, il est possible que l'interview ait lieu en début de semaine prochaine.

Mon public, qui est toujours de mon côté, il va sans dire, se fera un plaisir de flageller cette ignoble personne qui est incapable de tenir des délais simples.

Voilà.

lundi 15 décembre 2008

Mais c'est pas vrai...

On est lundi.
Je devrais écrire mon truc [MFT].

Encore une fois, je suis en train de tomber malade.

Je sens à peine mes doigts bouger sur le clavier.

J'ai pas les yeux en face des trous.

Mal à la gorge (angine, bronchite en préparation ?).

Raplapla de chez raplapla (fièvre ?)


Résumons :

Zia n'est pas bien.
Zia écrira un autre jour.

Tant pis.

(Surtout que tout le monde s'en fiche, donc bon...)

vendredi 12 décembre 2008

Japoniaiserie


En octobre dernier, j'ai rencontré une jeune femme japonaise par l'intermédiaire de ma top of the best, ma poupinette d'amouououour, la meilleure au monde (si là c'est pas clair...).
Cette jeune nippone, fort sympathique au demeurant, a découvert ce que voulait dire :
  • manger une fondue en ma compagnie
  • participer à une soirée jeux en ma compagnie et celle de mon zomme
Il n'est pas besoin de préciser ici à quel point cette expérience a dû être traumatisante pour elle, qui n'avait jamais quitté son Japon natal.

D'ailleurs, en nous quittant, elle me dit : "I love your relationship !".

J'en suis restée pantoise.
La pauvre a dû se tirer des balles en voyant le joli couple d'allumés que nous formons.

Quelques temps plus tard, j'apprends par ma choupette préférée que cette adorable japonaise choquée allait lui faire parvenir un colis empli de cadeaux, dont un pour moi.

Lui ayant montré mes chaussettes Hello Kitty, mes sacs Hello Kitty, mon attitude Hello Kitty, je m'attendais, logiquement (là était peut-être mon erreur), à recevoir un cadeau Hello Kitty.

Que nenni !

Samedi passé, j'ai reçu ma japoniaiserie.

Cher lecteur. Accroche-toi. Ca va valser.
Ya de la vidéo sur mon blog.
Ya ma voix sur la vidéo.
Ya ma main.
Ya mon accent.
Ya ma bague.
Ya la japoniaiserie (oui, aussi).
Ya même une table rouge et blanche que c'est moi qui l'ai repeinte.
Si tu observes bien, tu découvriras un radiateur helvête et deux guitares dans leur fourre.
Je ne préciserai pas que ces deux guitares sont dans leur fourre depuis 8 mois et qu'elles n'ont pas vu la lumière.
Je précise par contre que ce n'est pas moi qui joue de la guitare. Ce qui aurait peut-être été mieux, mais fallait s'y attendre en sortant avec un mec aux cheveux longs. Ca aurait pu être pire. Ca aurait pu être une batterie. Ouf.



On admire... Ce que j'ai appris avec cette vidéo :
  • Plus c'est spontané, mieux c'est.
  • Passé la première tentative, tout est foutu.
  • J'ai un tic de langage abominable et incontrôlable, le "donc".
  • Heureusement que j'ai pas choisi de faire actrice.
...............
  • Je dois être la seule personne au monde à dire "han" en vrai :

jeudi 11 décembre 2008

Attention chérie, ça va couper

Pour commencer, tu vas cliquer sur la splendidous image juste là-dessous. Ensuite, tu reviens ici. Oui, je donne des ordres.
Oui, c'est pour ton bien.



Jeudi dernier, je passe dans mon salon de coiffure attitré pour prendre mon rendez-vous d'urgence. Car oui, je fonctionne au pétage de plombs. Une fois tous les 3 mois environ, je me dis que là, c'est plus possible, faut que j'y aille, faut faire les foins.

Je passe la porte et me fait accueillir par une petite blonde.

"J'aimerais prendre rendez-vous, avec Laetitia si possible.
- Désolée, mais Laetitia n'est plus là.
- KHOUWAAAAAAAAA ????
- Elle travaille dans une bijouterie là."

Le monde s'écroule.
Je me relève, tant bien que mal, et je me résouts donc à prendre un rendez-vous avec la blondinette qui se trouve en face de moi. Elle a déjà l'air de se dire que je suis une vieille peau qui a ses habitudes, ça promet.

Samedi après-midi, 14h30, le moment fatidique est arrivé.

D'abord, elle me fait attendre un bon quart d'heure parce que apparemment, elle avait envie de mettre de l'ordre dans ses centimes.

Elle continue en me faisant un shampoing express, me privant de ce doux moment de massage crânien.

Elle n'arrête pas de regarder à gauche, à droite, en diagonale, comme si elle était pistée par le FBI.


C'est maintenant que ça se corse.
J'ai le malheur de regarder ma montre. Car j'ai rendez-vous à 15h30 et je n'ai plus de sous sur mon portable, je vais pas pouvoir appeler, ça va être le drame, moi qui suis toujours à l'heure et elle toujours en retard, il n'est pas question de changer ça, ce serait perdre tout l'honneur qui me reste.

Apparemment, ma blondinette a compris mon angoisse.
Blondinette accélère.
Blondinette me tire sur les cheveux comme si c'était encore la perruque sur laquelle elle s'entraînait à l'école.
Blondinette regarde à peine ce qu'elle fait, ce qui me fait paniquer de plus belle.

"Ca peut faire très joli de vous laisser une frange là, parce que vous avez un grand front quand même..."

Ma petite, j'ai 29 ans. Je sais que j'ai un grand front. Mais merci de me rappeler, encore une fois, la source de tous mes complexes durant ma cruelle adolescence.

"Je vous ébouriffe un peu à l'arrière ?
- Moui mais pas trop..."

PAAAAAAAAF ! Le hérisson !!!
Aurais-je été au service militaire, je me serais parfaitement fondue dans la masse de soldats hirsutes.

Impossible de dégriser ma blondinette. C'est à peine si elle a pipé mot de toute la séance, qui n'a pas duré longtemps vu les 2 centimètres de poils qui se baladent sur ma voûte crânienne externe.


La jeune fille commence à s'apercevoir de mon mécontentement grandissant.

"Vous avez déjà pensé à vous faire éclaircir les cheveux ? Ca leur donne du corps, du volume..."

O_o


"Ah mais vous savez, moi je coiffe en fonction de la forme du visage. J'ai pris des cours de visagisme, pendant cinq ans."
O_o

Pense à me donner le nom de ton école, que je la fasse fermer dans les plus brefs délais.


"Je vous mets un produit pour mettre du volume (sur 2 centimètres de poils), ça décolle les racines, vous allez voir, c'est génial !"

Ouais, sauf que j'ai failli étouffer et étouffer mon entourage tellement ton truc il pue. Et surtout que tu m'as vidé la bouteille sur la tête...


Je ressors de là, complètement déprimée, une coupe de cheveux à faire palir Bozo le Clown et toutes mes chances d'entrer dans la troupe de "Freaks" de Barnum.


En quittant le salon, j'apprends que ma coiffeuse, qui ma défiguré et rendu presque chauve à force de tirer sur mes cheveux à m'en scalper, s'appelle...


...


Vania.


J'ai comme un problème là.


Bref, tout ça pour dire :

LAETITIAAAAAAAAAA !!! Si tu me lis, je t'en supplie, dis-moi où tu es !!! J'ai besoin de touaaaaaaaa ! Ma vie future dépend de tes doigts !!! Pourquoi ? Mais pourquoi ???


Excusez-moi, je vais de ce pas faire toutes les bijouteries de la ville pour retrouver la seule (ou presque) personne qui ait jamais su quoi faire de mes cheveux.

C'est une question de vie ou de mort.





Ah et demain, c'est vendredi. Demain, c'est le n'importe quoi.
Demain, c'est japoniaiserie.


Il semble que mes commentaires déconnent. Essaye d'insister. Sinon, je vais remettre à "l'original", c'est-à-dire la fenêtre pop-up. T'es pas content ? Tant pis.

mercredi 10 décembre 2008

Blonditude


Je me suis souvenue, d'un coup, d'une mésaventure qui m'est arrivée il y a de ça environ 8 ans.
A l'époque, j'étais jeune, innocente, naïve, heureuse et parfois un peu très con.


Alors oui, l'image a un rapport direct avec cette zoulie histoire.

A l'époque, je travaillais comme serveuse dans un bistrot de quartier.
Le patron était sympa, les clients aussi, sauf qu'au bout de 2 ans, autant dire que je pouvais plus les voir en peinture. Mais là n'est pas la question.

A l'époque, donc, j'avais environ 22 ans.
Très naïve, je ne connaissais que peu de choses du monde merveilleux des psychotropes.
Vraiment très peu.

Certes, j'avais touché à l'alcool (et plutôt 2 fois qu'une, mais ce sera peut-être le sujet d'un autre billet). Je fumais mes gauloises, déjà trop.
Mais sinon, j'étais une petite fille sage, sans trop d'histoires, calme, s'efforçant de faire bonne impression pour bien mériter son salaire.

Un matin, j'arrive donc dans mon ptit bistrot et m'apprète à ouvrir les locaux après un tour d'horizon de ce qui est prêt et doit encore le devenir.

Les tasses à café sont prêtes.
La machine à café est lancée.
Les verres, c'est bon, yen a assez.

Tiens, c'est quoi ça ?

Quel est donc ce truc bizarre qui traîne sur une sous-tasse ?

Attends, je comprends pas... Pourquoi ya de la mousse d'arbre sur une sous-tasse ?


Bon, j'ai pas que ça à faire moi, les premiers clients habituels arrivent, c'est parti pour la ronde des cafés, hop à la poubelle ce truc puant, ça me fera une sous-tasse de plus.


On l'aura compris : dans toute ma splendeur innocente, j'ai balancé une bonne quantité de Marie-Jeanne à la poubelle.
Sauf que... j'en avais aucune idée.

Quelques heures plus tard, mon chef arrive.
Il me demande : "Euh... yavait de l'herbe sur une sous-tasse là, elle est où ?"

Et moi, un peu sceptique quant à la vraie signification du mot "herbe", qui finit par avouer mon délit et me rendre compte de mon erreur.

Aujourd'hui encore, je me demande quelle idée il avait eue de laisser son matériel en plein milieu d'un restaurant.

Malgré tout, j'imagine sa déception et éventuellement la rage qu'il a dû ressentir.


Donc, en son nom :

Aujourd'hui, mon employée a balancé 50 grammes d'herbe à la poubelle parce qu'elle ne savait pas ce que c'était. VDM

mardi 9 décembre 2008

Bridget is not alone



Méfiez-vous, Bridget est contagieuse.

A force de fréquenter ce genre de catastrophe ambulante, il est inévitable, ou presque, de finir par devenir soi-même une bombe à retardement.

Vendredi, ça n'a pas manqué.
Mais en fait, ça faisait un mois que ça durait.
Et la révélation de mon incompétence illimitée fut dure à avaler.



Début novembre, la caisse de la réception affichait un bonus inexpliqué de 20 francs (Switzerland is not using €uros). Loin de s'en plaindre, quand il y a de l'argent en trop, on profite, même si la réception n'y gagne rien, sauf peut-être les honneurs du chef.
Un mardi, alors que ma collègue était de service, elle m'annonce à la fin de la journée qu'il manque 6 francs 10.
Hum. Elle a donc paumé 26 francs 10 (même si t'es nul en maths, tu devrais arriver à suivre). Elle est blonde, elle ne trouve pas l'erreur, je m'en fiche, je suis bien contente de savoir que c'est pas ma faute.

La situation traîne ainsi pendant plus de 3 semaines. On a beau chercher, on ne trouve pas l'erreur. Bon, tant pis, 6 francs, c'est quand même pas bien grave. Si c'était 200 balles, on s'inquièterait plus. Donc on attend la prochaine fois où la caisse affichera un solde non conforme à la veille.

On attend.

On attend.

Rien.


Vendredi soir, je monte au coffre pour déposer l'excédent.
Je glisse l'argent dans sa petite place habituelle et un détail attire mon regard.

Tiens, pourquoi il y a une enveloppe là ?


Oups


Cette enveloppe contient exactement 26 francs 10.
Excédent de caisse que j'avais déposé là un mois plus tôt...





lundi 8 décembre 2008

[MFT] 2 en 1 x 2

Ca devient mathématique.

Je continue donc sur les caractéristiques du traducteur, de la personne en elle-même.


En plus de devoir maîtriser deux langues, le traducteur doit également connaître deux cultures.

Chacun le sait, une langue est intimement liée à une culture, des traditions, des us et autres pratiques régionales, sub-régionales, nationales, sub-nationales.

Si je parle de Noël, peu importe la langue, chaque Européen chrétien comprendra la même chose. Par contre, tous les immigrés, qu'ils soient musulmans, orthodoxes, juifs, hindous ou même raëliens (j'les aime bien les raëliens, ils sont plus rigolos que les Témoins de Jehova) n'auront pas la même façon d'appréhender cette fête.
Ils verront l'aspect mercantile, les bonhommes barbus en-dessus des magasins, les sapins et les cadeaux.
Souvent, le petit Jésus ne fait pas partie de leur vision de Noël.

Cet exemple était très général. Imaginez maintenant le problème quand il s'agit d'une fête typique d'une région.
Par exemple, à Fribourg, on fête la Bénichon à la fin de l'été. Cette fête marque la fin des récoltes. Mais elle représente énormément de choses (se remplir la panse avec du jambon à l'os, de la soupe aux choux, de la cuchaule, de la moutarde de bénichon, de gâteaux au vin cuit et de poires à Botzi).
Vous n'avez rien compris ?

Voilà le défi auquel se retrouve confronté le traducteur, et bien plus souvent qu'on ne pourrait le croire.

Il doit, impérativement, rendre le texte compréhensible pour les personnes auxquelles il est destiné.

C'est bien sûr impossible si on ne connaît pas les usages dont il est question dans le texte d'origine.


Par contre, je vous dis tout ça, c'est bien joli, mais ça ne donne pas la solution.
Tout simplement parce qu'il n'en existe pas.
Selon l'importance de l'élément, il faudra sans doute ajouter une note de bas de page, expliquant, dans les grandes lignes, en quoi consiste cet aspect culturel.

Mais la plupart du temps, ce sont des informations quelque peu secondaires et si un bon équivalent (pas trop long à expliquer) ne pe
ut pas être trouvé dans la langue cible, ces informations tombent à l'eau.


Quelqu'un m'a dit une fois un truc dans le genre : "Traduire, c'est changer les mots du matin en mots du soir."



Texte source et texte cible se ressemblent fortement, mais c'est pas pareil quand même...




P.S : Dorénavant, quand une petite nouveauté arrivera sur mon blog où je dessine avec un crayon, on pourra voir une espèce de petite icône au bas des notes parues
en même temps ou juste après la mise à jour sur Mince de Mine.





dimanche 7 décembre 2008

L'info vitale de la semaine


Je me décarcasse à nouveau pour toi, lecteur adulé.
Bon, faut avouer qu'avec le 20 Minutes, c'est pas bien difficile.





Son mari de 82 ans prend du Viagra: effrayée, elle appelle la police

Un homme qui avait pris du Viagra était tellement excité qu’il a réussi à effrayer sa femme. Elle a décidé d’appeler la police.


Le Viagra avait tellement excité le vieil homme que sa femme a pris peur.

Giovanni Di Stefano, un vieil homme âgé de 82 ans originaire de Palerme avait pris du Viagra pour être certain de sa prestation dans le lit conjugal le weekend dernier.
Mais passé un certain âge, l’envie de faire l’amour peut être très forte, trop forte même et l’homme était tellement excité que sa femme a pris peur!


La femme terrifiée de voir son mari dans cet état a décidé d’appeler la police. Elle avait peur des conséquences que pouvait avoir le Viagra sur le cœur de son conjoint. «Il a 82 ans et beaucoup de problèmes et toute cette fougue aurait pu lui être fatale», a expliqué la femme au quotidien Giornale di Sicilia.


Les agents arrivés sur place se sont retrouvés face à un homme furieux. Ce dernier a expliqué aux policiers que l’histoire ne les regardait pas et qu’il voulait terminer ce qu’il avait commencé avec sa femme.

Giovanni ne voulant pas entendre raison, ses enfants ont été appelés à la rescousse. Après quelques discussions ils ont réussi à raisonner le père qui a finalement décidé de jeter l’éponge.



Ce que j'aime le plus : l'arrivée des enfants. Imagine :

"Nan mais écoute papa, là tu fais peur à maman avec ta grosse kékette..."



Et pour le fun :



vendredi 5 décembre 2008

C'est nowel au boulot !!!


Je rappelle que je suis officiellement secrétaire.
Cette image scabreuse est donc tout à fait à propos.



Et un nouvel avantage à bosser dans un foyer d'étudiants, un !

Nos amis les étudiants, espèce très particulière aux mœurs encore mal comprises, ont développé, au fil des années, des comportements tout à fait intéressants.

Ou plutôt, c'est le monde qui s'est adapté à eux, encore une marque d'état parasitaire (attends je te vois venir... j'ai été étudiante pendant 7 ans alors hein, j'ai le droit de dire ce que je veux, non mais ho !).

L'étudiant moyen est sensé être fauché. Je dis bien sensé parce que grâce à Bologne (les accords, pas la sauce à spaghettis), la plupart doit être pété de thunes pour se permettre un cursus universitaire, même minimal. Mais là n'est pas le sujet.

Les différentes sociétés gravitant un tant soit peu dans le monde des djeuns ont trouvé le filon : appâter l'étudiant avec des cadeaux, des rabais, des invit's, des bons, et pléthore de choses dont les plus grands génies en marketing ne peuvent que rêver.

Ils peuvent ainsi s'inscrire sur des sites internet qui leur offriront tout un tas d'avantages rien que pour eux, pour eux tout seul (étant sortie du monde estudiantin, je dois bien avouer que ces petites attentions si charmantes et touchantes me manquent un peu).

Mais voilà, nombre d'étudiants bougent, très vite. Un mois ici, un mois en Allemagne, une semaine en Angleterre et hop, un jour en Espagne (un des rares avantages de Bologne). Sans oublier, bien sûr, ceux qui finissent, lamentablement et pathétiquement, par tout laisser tomber (hum).

Ce vendredi après-midi, une jeune fille bien congelée par le vent extérieur arrive à la réception, avec son bonnet à ponpon, ses grosses moufles en laine et ses joues toutes rosies, les bras chargés de cartons.
Pour les avoir déjà vus, je lui dis : "Nan mais attendez là, faut que je contrôle parce que si les gens sont plus là, je fais quoi avec tous les cartons moi ?"

Dans un élan d'enthousiasme rare à sa fonction, la jeune fille frigorifiée me répondit : "Ben vous les gardez pour vous !"

Ok ok ok.

Bon... Regarde les adresses.
Ces trois, ils sont là, c'est bon, je peux distribuer.

Alors, il m'en reste combien sur les bras ?

1 ... 2 ... 3

3 ???!!!

Mais je vais faire quoi de tout ça moi ? D'façon c'est que des bons pour étudiants et JE NE SUIS PLUS ETUDIANTE, bordel !

Ok, j'en ouvre un et après je bazarde tout à la poubelle.

*scritch scrrrruuutch*

Ah ben ça commence bien.
Une boisson énergetique. Im-bu-va-bleuh.
Et des papiers, et des flyers, et un CD-Rome antique d'un anti-virus à tester... Génial.

On continue l'exploration.
Oh tiens, un collier porte-clé. Ca peut toujours servir.

Oh, un mars ! Et ça repart !
Oh, un snikers ! Get some nuts !
Oh, des M&M's ! Fond dans la bouche, pas dans la main !
Oh, du gel pour les cheveux ! Ca tombe bien !
Oh, des nouilles instantanées ! Génial pour mon dîner de demain !
Oh, des sachets de thé pour la ligne ! Aucun commentaire...

Et tout ça, 3 fois.

Heureusement que je suis toute seule cet après-midi, pas besoin de partager.

mardi 2 décembre 2008

On change tout et on recommence


Adieu Yvane.

Bonjour Zia.


On recommence à zéro pointé, c'est reparti avec mon vieux pseudo qui me poursuit depuis une dizaine d'années.

Ca m'apprendra à vouloir changer.
C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes.

Bienvenue sur mon nouveau chez-moi, j'espère que toi, visiteur aguerri et avide de mes écrits t'y plaira et que t'y reviendra.


En partant, n'oublie pas d'arroser l'edelweiss.
Merci.